23 janvier 2008

توانسا في بعضهم

حكاية دهشتني حكاتهالي صاحبتي:
هي حريفة عند شركة توفرلها أنترنات في باريس
كيف الشركة هاذي نسات ما بعثتلهاش الفاتورات مدة شهرين، طفات عليها الضوّ و ما إتصلتش بيهم، بأنقص مصروف ليها...
ولكن بعد مدة6 أشهرة
جاتها فاتورة توجع،400 أورو، معاها تهديد بش يشكو بها لو ما تخلّصهمش فورا
قّررت الزميلة بش تطلبهم هل مرّة، عل هوت لاين متع الشركة
جاوبها في التلفون طفل سطوندارديست بالفرنساوية، قعد معاها وقيّت يبربش في الأورديناتور
تفاهمت معه بش يكرديلها الحسبة على تلاثة أشهرة، على خاتر أمورهاإ ميزرا
في الليل جاها بيب من بورتابل تونسي ما تعرفوش، طلبت باش تعرف شكون:
هي: آلو، شكونك طالبني؟
هو: إنتي هي إلي طلبت نوس اليوم باش تخّلص فاتورتك؟
هي مفجوعة: أي، آش تحب؟
هو: مزموازال أنا هو إلي حكيت معاه في التلفون، من تونس، نخدم في كال صونتر متع فرنصيص يخدمو مع نوص،سمعتك تحكي تونسي في التلفون ( كانت بحذاها صحبتها تحكي معاها وهي تستنا وقت المكالمة) خذيت نومروك بش نطلبك وأنقّلك إلي راهو سلكتلك، ماك بش تخّلص شي مالفاتورة، علي خاطر رجعتلك الكونتور إلي صفر، كيف قبل الناس كانو يعملو مع منقالة الستاق...
هي: يا وخي يقّوي سعدك و يكثر في أمثالك،و و و....

الراجل ما عاودش كلمها، والأمور تسلكت ، وما دفعت فرنك...
زعما حب يبزنسها؟ ما نظنش، وإلا راهو عبدها بالتلفون
ربما عملها محبة و مساندة لبنت بلادو،
وإلا
شماتا في عرفو......

21 janvier 2008

Récit d'une journée au Moyen-Orient


Lundi, 21 Janvier 2008

Le jour se leva, chassant l’obscurité de Gaza. Israël, après les avoir punis, souhaita bonjour aux Gazaouis par un premier « conseil-avertissement »…

06h59 GMT Israël appelle les Palestiniens à "s'épargner des souffrances"

…tout en finissant son travail

07h03 GMT Un activiste du Jihad islamique en Cisjordanie tué par l'armée israélienne

…et en perfectionnant son corps militaire

07h54 GMT Lancement en Inde avec succès d'un satellite espion israélien

Au même moment, les dirigeants arabes se réveillèrent d’une bonne nuit de someil…

08h34 GMT Blocus de Gaza: la Ligue arabe se réunit en urgence au Caire

Un de ces chefs-dinosaurs, qui n’apprécie pas les réveils matinaux dans l’urgence, décida d’élever le ton pour raller…

8h46 GMT Moubarak appelle Olmert à faire cesser les raids et le bouclage de Gaza

Israël, qui fait signe d’une formidable excitation militaire depuis un certain moment, ignora tout le monde et préfèra continuer à s’amuser « filhouma »

10h00 GMT Liban : la défense antiaérienne tire sur des avions israéliens

Pas loin de là, chez les voisins, ce fut la routine quotidienne…

12h42 GMT Irak: Explosion d'une voiture piégée près de Mossoul, ( que ) deux tués

…et puis un évènement susceptible de générer une issue favorable à la crise survint…

12h53 GMT Koweït : des députés demandent un débat au Parlement sur le blocus de Gaza


Seulement, malgré tous les efforts déployés…


14h05 GMT Blocus de Gaza : La Ligue arabe veut une réunion du Conseil de sécurité

Israël ne voulut rien entendre. Les arabes décidèrent alors d’employer les grands moyens et de prévenir la police pour la dénoncer…

18h30 GMT Blocus de Gaza: l'Egypte a demandé à Rice d'intervenir

…ce qui finit par payer.

19h00 GMT Israël autorise la fourniture de carburants à Gaza (responsable)

Et la nuit tomba, et le noir règna pour la 5ème nuit consécutive sur Gaza…

Bonne nuit.

Témoignage de Gaza

Said Khatib AFP ¦ Coucher de soleil sur la centrale électrique de Gaza le 20 janvier 2008. Source: 20minutes


Catastrophe humaine à Gaza, témoignage de Ziad Medoukh publié le lundi 21 janvier 2008 sur le site de l'association France Palestine Solidarité.

"Bonjour de Gaza Je profite de ma présence à l’université où nous avons le droit à deux heures d’électricité par jour-l’éducation est un élément sacré en Palestine- pour vous envoyer ce bref message
La situation est catastrophique dans la Bande d
e Gaza sur tous les niveaux ; depuis hier soir toute la Bande de Gaza est plongée dans le noir ; toutes les frontières sont fermées par ordre militaire israélien ;rien n’entre à Gaza ; il y a un manque de tous les éléments de base pour une vie normale : carburants ;médicaments ;produits alimentaires ; électricité ; eau ;……….
La vie est morte à Gaza ;à part les universités et les hôpitaux ; tout est fermé à Gaza ;personne ne se rend au travail ;les rues sont presque vides S’ajoute à tou
t cela les attaques et les bombardements israéliens qui font des morts et des blessés.
Si cette situation va continuer ;le pire attend les citoyens de Gaza déjà enfermés et encerclés dans leur prison ;des malades vont mourir et des dégâts très graves dans le domaine de la santé et de l’environnement .

Un appel avant tout à la conscience internationale : sauvez Gaza ;sauvez les habitants de Gaza ;sauvez les malades de Gaza ;sauvez les enfants de Gaza ;sauvez l’espoir de Gazaouis
Devant cette catastrophe humaine ;et devant la complicité de beaucoup de pays voir le silence international ;il ne reste à Gaza que deux choses essentielles :la patience e
t les espérances
Amitiés de Gaza la résistante Ziad"





16 janvier 2008

Petit tour du monde

Somalie
Bleu - Femmes qui subissent des mutilations génitales
Blanc - Femmes qui ne subissent pas mutilations génitales





Union Européenne

Bleu - Consomation de pétrole
Jaune - Production de pétrole



Etats-Unis
Rouge - En faveur de la guerre en Iraq
Blanc - Contre la guerre en Iraq
Bleu - Ne savent pas ou se trouve l’Iraq



Colombie
Rouge - Export de bananes
Bleu - Export de café
Jaune - Export de cocaïne



Burkina Faso
Rouge - Enfants qui n’atteignent pas leur premier anniversaire
Vert - Enfants qui n’atteignent pas leur troisième anniversaire
Jaune - Enfants qui atteignent la maturité



Brésil
Vert - Vivant avec moins de 10 dollars par mois
Jaune - Vivant avec moins de 100 dollars par mois
Bleu - Vivant avec moins de 1000 dollars par mois
Blanc - Vivant avec plus de 100 000 dollars par mois



Angola
Rouge - Personnes infectées par le VIH
Noir - Personnes infectées par la Malaria
Jaune - Personnes ayant accès a des soins médicaux




Chine
Rouge - Travaillant a 14 ans
Jaune - Etudiant a 14 ans

Source: Tuxboard

15 janvier 2008

Omar, un sans papiers à Paris



Omar a 36 ans. Il vient du Burkina Fasso et il est sans papiers. Il vit aujourd'hui à Paris. Avant qu'il ne débarque en France il y a quelques années, il a travaillé en Italie au noir comme mécanicien. Aujourd'hui, il passe ses journées à dealer et à dépenser l'argent qu'il se fait dans le lotto et autres jeux de hasard. Il cultive le rêve de ganger un jour le gros lot, pour accéder à une vie meilleure....
Il est sans abri. Il dort chaque nuit dans un foyer pour africains, où il dispose d'un matelat et de sanitaires. Il y va tard le soir, vers minuit quand tout le monde ou presque dort et repart au petit matin, vers 6 heures, avant que tout le monde ne se lève. Il n'aime pas ce foyer. Il n'aime pas être confronté à la misère des gens qui l'occupent, peut être parce que ca lui reflète sa propre misère...
Toute la journée, il ère. Il s'est fait quelques clients sûrs, à qui il revend du sheet ou de la beu. Il peut se faire par moment des marges confortables, plus de 1000 euros par mois, qu'il n'arrive pas à mettre de côté. Il investit tout dans les jeux de hasard. Mais il n'a jamais gagné le gros lot tant espéré...Pas encore du moins...
Omar a très peur de se faire attraper par la police dans la rue. Il en est devenu très angoissé, au point d'imaginer plusieurs stratèges afin de livrer ses clients dans le plus grand secret et en toute sécurité. Il s'est fait attrapé une fois par la police, il n'avait pas de papiers. Il a passé 48 heures au poste de police, qui n'arrivait pas à identifier son pays d'origine. Car Omar dit à tout le monde qu'il est ivoirien. Les policiers l'ont finalement relâché...
A son arrivée en France, il a fait une demande d'asile, en prétendant qu'il a fuit les conflits qui ravageaient la Côte d'Ivoir à l'époque de son arrivée. Il a essuyé un avis négatif. Les autorités lui ont demandé une preuve de sa nationalité. Il n'en disposait pas...
Omar a essayé de faire des économies, afin de corrompre un fonctionnaire ivoirien qui pouvait lui fournir une fiche d'état civil ivoirienne, moyennant 2000 euros. Mais à chaque fois qu'il a pu ramasser une petite somme, la tentation était trop forte, et il dépensait l'argent dans les jeux...
Omar est quelqu'un de bon et d'intelligent. Il refuse de vendre sa drogue aux lycéens et aux mineurs. Il est très poli, souvent souriant. Mais il est rongé par ses soucis. Il n'arrive pas à se défaire de son addiction aux jeux. Il n'arrive pas à trouver un autre boulot que dealer. Il a essayé de travailler au noir dans le bâtiment. Mais il a vite renoncé, car les conditions de travail étaient très dures. Il était payé une misère, et travaillait dans des conditions d'insécurité.
Ainsi va la vie d'Omar. Entre les jeux et le deal. Dans la rue, à érer, à attendre qu'un client ne l'appelle pour vendre un peu de sheet. Il ne peut pas retourner chez lui. Ses parents sont morts, et son frère ne l'appelle que pour lui demander de lui envoyer de l'argent. Il ne peux pas rentrer chez lui, car ca serait un aveu d'échec...
Aujourd'hui, Omar espère rassembler la somme d'argent nécessaire pour se procurer un papier d'identité ivoirien. Mais il sait que ses chances sont mineures. Les règles en matière d'immigration se sont beaucoup durcies en France, il a peur de faire partie l'année prochaine du groupe des 25 000 personnes que le gouvernement s'est promis de reconduire aux frontières.
Omar est souvent démoralisé ces derniers jours. Il constate qu'il a rien fait de sa vie, alors qu'il a 36 ans. Il est souvent triste. Mais il garde l'espoir. L'espoir de gagner le gros lot, un jour...



14 janvier 2008

On parle encore de la blogosphère...


Cette fois, c'est "Le Quotidien" qui parle de la blogosphère tunisienne, qu'il qualifie de "vraie révolution" et de "meilleur moyen de contourner les tabous". Voici l'article tel qu'il est paru:



"Actus nationales Floraison des blogs tunisiens : Coups de gueule ou de cœur se propagent sur la toile

La blogosphère tunisienne commence à sortir du petit cercle d’initiés pour imposer ses pages personnelles et interactives sur internet comme le meilleur moyen de contourner les tabous.

Tunis-Le Quotidien
Critiques au vitriol de l’univers des médias traditionnels, compassion avec une jeunesse qui ne rêve que de gagner l’eldorado européen, coup de chapeau à la création d’un centre d’affaires à Tunis par un groupe émirati... Depuis quelques années, les internautes tunisiens peuvent partager leurs coups de gueule ou de cœur sur la toile.
Rien de plus facile aujourd’hui que de lancer un blog, assurent les hébergeurs.
Les plateformes offrant des espaces de «blogging» gratuits se multiplient sur internet.
Mieux, ces plateformes expliquent aux néophytes le mode d’emploi. Il suffit de trois clics pour créer des pages personnelles et interactives où l’on se permet de critiquer, de ridiculiser ou d’étaler pêle-mêle ses angoisses et ses aspirations : «Créez un compte», «Nommez votre blog», «Choisissez un modèle. Et c’est parti !...
Cette simplification technologique a fait sortir le blog de son petit cercle d’initiés.

Une vraie révolution
Depuis quelques années, des blogs «narcissiques», thématiques ou militants tunisiens essaiment sur la toile. Mais un genre y domine.
Le nombre de ces journaux en ligne animés par des Tunisiens, enfants, jeunes, adultes et «papy-internautes» est estimé à plus d’un millier avec près de 800.000 pages visitées par mois
Le portail Tunisie blogs en recense près de 400 et plusieurs blogs apparaissent chaque jour.
«L’anonymat nous permet de nous exprimer plus librement», affirme Mehdi.
La majorité des blogs tunisiens font en effet, preuve d’indépendance et de liberté de ton.
Le blog de clandestino en offre un bel exemple.
Intitulé «Demain je brûle» (un film réalisé par Mohamed Ben Smaïl traitant de l’émigration clandestine), ce blog dépeint une jeunesse qui rêve de rejoindre l’eldorado européen au péril de sa vie.

Critiques au vitriol
Certains blogs sont un véritable reflet des angoisses et des aspirations des jeunes.
Une jeune fille de la banlieue Nord de Tunis s’inquiète du danger qui guette la classe moyenne avec l’augmentation du coût de la vie.
Sur «Boudourou» (à quatre sous), un blog qui se présente comme étant «indépendant et neutre», un ou plusieurs jeunes Tunisiens font des critiques au vitriol des médias traditionnels.
Le blog décerne chaque mois des prix aux «meilleurs journalistes», articles et médias boudourou».
Espace de liberté, la blogosphère tunisienne est toutefois loin d’être la plus active au Maghreb.
Au Maroc on compte 30.000 adresses contre près de 6.000 en Algérie. Mais avec l’amélioration continue de l’accès à internet, les blogs ne tarderont pas à devenir de nouveaux médias incontournables et un outil grand public d’expression citoyenne ou personnelle comme c’est le cas en Europe, où on compte plus de 50 millions de blogs."

Walid KHEFIFI

A quoi ca sert????


A quoi ca sert d'attiser les colères? De mettre de l'huile sur le feu? De s'exposer à tous les dangers? De susciter les haines, les polémiques? De monter les communautés les unes contre les autres?

Ce seront très probablement les conséquences d'un nouveau film à apparaître bientôt aux Pays-Bas, un film "anti-Coran", dont l'auteur est le chef du parti d'extrême droite néerlandais...Il est determiné à le diffuser, quitte à que ce soit fait gratuitement sur Youtube. Cet homme invite les musulmans à "déchirer la moitié du Coran" s'ils veulent vivre et s'intégrer en Occident. Il veut démontrer à travers son film que le Coran est un "livre fasciste"...

Je suis pour la liberté d'expression. Je pense que c'est un acquis précieux que les sociétés occidentales doivent sauvegarder. Mais ce film ne défendera pas plus ce principe de liberté qu'il ne contribuera à diaboliser un livre, une religion, et une caummunauté dont l'image est déjà "sale"...C'est pour celà que je pense que sortir ce film se résume à de l'acharnement inutile, qui ne fera pas avancer le débat, au contraire...

Que faire? Faudra-t-il virer tous les musulmans d'Europe et d'Amérique? Faudra-t-il construire un mur pour définitivement séparer les communautés religieuses?

09 janvier 2008

Entre le croissant et le bâton...





Invité hier lors d'une conférence de presse à s'exprimer sur sa politique internationale, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il vallait mieux "aider" Abdelaziz Bouteflika et Hosni Moubarek, que de devoir traiter avec "les talibans en Algérie" et "les frères musulmans en Egypte"...

Le raccourci pris par le président de la rupture est assez habile pour justifier le choix de la continuité en ce qui concerne la diplomatie française dans le monde arabe. Et cette opinion figée est largement partagée en Occident: il n'y aurait que deux modèles de gouvernance possibles dans les pays arabes: les islamistes sanguinaires ou les dictatures trentenaires...

On peut se demander d'où vient ce mythe? Il est vrai que la récente histoire politique des pays arabo-musulmans ne nous révèle guère plus d'alternatives: en ne tenant pas compte des rares monarchies musulmanes, seuls des Etats islamiques et des dictatures se sont succédés ou perpetués dans ces pays. En l'abscence d'une forte opposition démocrate (ce qui est souvent le cas dans les pays concernés), l'islam politique s'impose souvent comme l'unique alternative à un gouvernement autoritaire et corrompu. De la même manière, un chef sécuritaire et autoritaire s'impose comme l'unique rempart aux mouvances islamiques dures. Ces deux formes de gouvernance se perpétuent et se complètent, l'une ayant besoin de l'autre pour subsister.

Mais l'occident n'a pas créé ce mythe. Cette croyance a été largement soutenue et défendue par les dictatures elles-mêmes, pour se crédibiliser et se maintenir. "Soutenez-nous, sinon c'est aux islamistes que vous aurez affaire!" : c'est en gros l'argument avancé par les chefs arabes depuis des années, et ca marche! Pour mettre tout le monde d'accord et se conforter dans ses croyances de part et d'autre, des contrats en milliards de dollars et de la bonne coopération en matière d'immigration suffisent généralement...

Il reste donc aux peuples arabes de choisir entre les deux alternatives, entre deux maux...Quel triste sort!!...Un dicton populaire tunisien dit "il n'y a rien à choisir dans un tas de merdes"...Dicton certes pas très fin, mais à méditer quand même...